La médiation, c'est d'abord respecter la vie du quartier, du village ou de l'école où ont lieu les
spectacles, car elle s'adresse à tous les échelons des organisations sociales
ou institutionnelles pour véhiculer son message d'information, de dialogue et d'invitation. C’est un travail d’échange et de compréhension
sur la démarche de démocratisation et décentralisation de l’art, principales
valeurs défendues par le festival.
Il s'agit de faire
découvrir la diversité et la richesse culturelle du Burkina Faso, mais aussi
d'Afrique et d'Europe.
Ce travail se réalise
à la fois au sein des quartiers, des villages et en milieu scolaire et permet
une rencontre avec les autorités
coutumières et politiques, les anciens,
les habitants et les commerçants. L’équipe de médiation rencontre aussi tous les échelons du Ministère de
l’Éducation Nationale et de l'Alphabétisation et du Ministère de l'Enseignement
Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique avant d'échanger avec les
enseignants et les élèves.
Dans le quartier de Gounghin, lieu central du festival,
l’équipe de médiation réalise un travail de dialogue auprès des populations
afin que la démarche artistique soit comprise et partagée. C’est le cas, cette
année, avec le projet « 1connu » du collectif Opla (projet de pochoir
mural réalisé à partir de photographies de passants, voir rubrique 3) qui
nécessite de faire le lien entre les artistes et les habitants du quartier.
Avec l’équipe de médiation, le collectif OPLA
proposera aussi en amont du festival la projection de films burkinabè et du
film de l’édition 2012 en plein air à Ouagadougou et dans les villages environnants.
Ce projet va permettre d’améliorer l’accès aux films burkinabè tout en
annonçant l’arrivée du festival à Gounghin et dans les villages.
En milieu scolaire,
l'objectif majeur est le développement
de la culture et des activités artistiques à l'école. ACMUR propose des
spectacles gratuits et de qualité dans les cours des établissements primaires
et secondaires. Des rencontres entre médiateurs et élèves ont lieu avant et
après les spectacles. Un concours de
rédaction et de dessin est organisé pour permettre aux élèves de s’exprimer et
de donner du sens à cet échange artistique, tout en s’inscrivant dans une démarche pédagogique
En 2012, la médiation culturelle a touché 6 écoles primaires, soit 2800
élèves, en milieu rural écoles primaires dans les villages de Bassam Yam,
Kienfangé, Gobi, Komsilga, Dayoubsi, Bangma, 4 collèges-lycées à Ouagadougou et
Komsilga, soit 1200 élèves
de la 6ème à la terminal mais également
les habitants et commerçants du quartier de Gounghin.
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