vendredi 29 janvier 2010

Programmation

Centre Culturel Français


Vendredi 12 février

19H30 Fanfare d’Adzopé

20H00 Concert de Yili Nooma

Samedi 13 février

15H30 Acrobates Ghanéens

16H00 « Conakry et chuchotements » - Tartar(e). (Cafétéria)

18H30 Les Grandes Personnes de Boromo et la fanfare d’Adzopé

19H30 « Monsieur Baryton » - Les Trois Points de Suspension

Dimanche 14 février

09h00 Echange entre des échassiers burkinabès et les Trois Points de Suspension et démonstration


Gounghin. Devant l'espace Napam Beogo


Vendredi 12 février

20H30 La fanfare d’Adzopé et les Grandes Personnes de Boromo

22H « Monsieur Baryton » - Les Trois points de suspension

Samedi 13 février

20H15 Les Grandes Personnes de Boromo et la fanfare d’Adzopé

20H45 « Naaba » - Compagnie Marbayassa

22H00 Concert de Floby

Dimanche 14 février

09H00 Création In Situ par Ecknobul, Léon Zongo et Jules Gouba autour d'une installation de Koanda Sahab

21H30 Les Grandes Personnes de Boromo et la fanfare d’Adzopé

22H00 Concert d’Alif Naaba



Commune rurale de Komsilga

(Boulbi, Bassam Yam, Kienfangué, Komsilga)


Vendredi 12 février

9h00 Cérémonie d’ouverture - Mairie de Komsilga.

Entre les discours, animations artistiques (Grandes Personnes de Boromo, Naaba Yadega, balafonistes, Acrobates Ghanéens, la fanfare d’Adzopé et Lévy Koamatierema)

16H00 « La geste des étalons » - L’œil du Cyclone - Lycée de Komsilga

Samedi 13 février

9H00 Rencontre Internationale « Art dans l’espace public et développement culturel dans le Sud ». Organisée par le réseau « Arts de ville » (UMR CNRS Environnement Ville Société), les

ateliers Frappaz et l’association ACMUR. Soutenu par le Grand Lyon - Mairie de Komsilga

15H30 - 17H00 Les Grandes Personnes de Boromo, fanfare d’Adzopé, balafonistes - Place centrale de Kienfangué

Dimanche 14 février

16H00 Démonstration des Trois Points de Suspension- Boulbi

18H00 Création réalisée au Burkina Faso par Tartar(e) - marché de Kienfangué

19H00 « Naaba » ou le Bourgeois Gentilhomme - Marbayassa - Marché de Bassam Yam

Spectacles dans les écoles de Boulbi, Bassam Yam, Kienfangué et Komsilga.

Les 12 et 13 février 2010, les écoles accueillent la compagnie du Fil, Ecknobul, Musafiri, Kouka et Faso Cirque

Musiciens

Alif Naaba

Alif Naaba propose une musique originale, fruit de l’héritage d’une mère qui l’a bercé de ses chants durant toute son enfance. Sa musique est une extraordinaire
rencontre entre la musique Moaga et d’autres variantes du monde. Des chansons pleines de sonorités africaines, saupoudrées subtilement de notes de jazz. Il viendra interpréter les titres de «Wakat», son dernier album




Floby


Floby n’est plus à présenter ! L’artiste le plus en vogue actuellement connaît un vif succès depuis la sortie de «Mam Soore» en 2006. Après «Wil-Gui-Maam», il viendra présenter ici en live et en exclusivité quelques titres de son futur troisième album. Un concert plein de surprises où Floby partagera avec son public sa voix majestueuse et un style musical mêlant musique tradition et modernité



Yili Nooma


Yili Nooma, «l’amazone à la voix suave», a grandi à Abidjan où elle débute comme présentatrice d’émissions télévisées et radios. De retour au Burkina Faso, son pays natal, elle se consacre à la musique. Yili Nooma est une artiste déterminée, à la fois auteur et compositeur de ses chansons qu’elle manie avec perfection vocale. La vedette féminine chantera des titres de son deuxième album en exclusivité lors de ce concert



Fanfare d’Adzopé


La fanfare d’Adzopé est composée de dix-huit membres et d’un orchestre de six musiciens. Venue tout droit de Côte d’Ivoire, la fanfare va faire danser et remuer la foule venue l’écouter

Les compagnies de rue

Compagnie du fil - "le musée Bombana de Kokologo" - Burkina Faso
Ce musée cache une collection d’objets bizarres et d’inventions africaines dignes de figurer au «catalogue d’objets introuvables»… Mr Bakary, sorte de griot moderne, vous contera l’histoire de ces curiosités issues d’un imaginaire mêlant absurde et vraisemblance…

Ecknobul - "Le cirque du miroir" - Belgique et création In Situ- Belgique- Burkina Faso
« Le cirque du miroir » nous fait voir un clown devenu clochard, à la fois muet, triste et poète. Sous l’oeil des spectateurs, sa poésie et sa rêverie vont renaître. Il changera la tristesse de la réalité quotidienne en quelque chose de beau, en moments particuliers. Le SDF va redevenir un clown rêveur, jusqu’à ce que sa condition de clochard le rattrape.

Création In Situ : accompagnée des deux comédiens burkinabès Jules Gouba et Léon Zongo,
Ecknobul proposera un voyage dans l’espace autour d’une installation de KoandaSahab. La construction évoluera au cours des débats menés entre les acteurs et le public...

Les grandes personnes de Boromo - Marionnettes géantes - Burkina Faso
Des marionnettes de 4 mètres de haut vont surgir à Ouagadougou et Komsilga pour vous faire redécouvrir vos rues. Levez la tête, mêlez vous à cette parade au rythme endiablé, redevenez enfants et laissez vous emporter par cette fête version géant.

Les 3 points de suspension - "Monsieur Baryton" - France-Suisse
Ce spectacle original, audacieux et burlesque surprendra chaque spectateur venu voir danser, virevolter et se propulser dans les airs les étranges créatures géantes capturées sur une île perdue par Monsieur Baryton. Ils exécuteront les ordres de ce célèbre explorateur, voyageur et bonimenteur, muni de son accordéon.

L’oeil du cyclone - "La geste des étalons" - Burkina Faso
Cette fable équestre mêle techniques guerrières, tir à l’arc traditionnel, lance à cheval,
dressage, théâtre et musique live. C’est l’histoire de deux peuples vivant aux portes du sahel :
celui d’un roi nomade et guerrier et celui d’un grand empereur. un jour, une guerre terrible naquit entre les peuples jusqu’au jour où l’amour vint s’en mêler.

Marbayassa - "Naaba" - Burkina Faso
Cette comédie adaptée du Bourgeois Gentilhomme de Molière est jouée ici en moré et en français. Jourdain refuse le mariage de sa fille avec celui qu’elle aime et préfère la donner à un prétendu prince turc dont il ignore tout. Victime de tous les courtisans qui l’entourent, il est prêt à tout pour changer de condition sociale ce qui bouleverse
l’harmonie de la cellule familiale .

Tartar(e) - Conakry et chuchotements et création burkinabè - France
Tartar(e), c’est 100 % original, unique, impossible à imiter. Ce voyageur écrivain griot parcourt la planète en récoltant les histoires les plus incroyables mais vraies. Avec «Conakry et Chuchotements», il entraîne les spectateurs dans la tempête de ses
souvenirs guinéens. Ses phrases tremblements de terre secouent de rires et de larmes les spectateurs emportés par sa parole tonnerre gifleuse de mondes endormis.
Son nouveau spectacle, créé au Burkina Faso pour le festival, sera présenté en avant première avec la complicitié du conteur Didier Emile Nana dit Samba.

Musafiri - "Au revoir mon village" - Burkina Faso
Ce spectacle de marionnettes raconte l’histoire de Baba, un garçon du village.
Lorsque son père, grand guérisseur, tombe malade et meurt, Baba est rejeté par les gens du village. C’est ainsi que qu’il décide de partir pour la ville où une nouvelle vie l'attend

Les autres compagnies de rue invitées
Kouka : compagnie de marionnettistes burkinabès
Acrobates ghanéens
Faso Cirque : circassiens du Burkina Faso
Naaba Yadega : danseurs traditionnels du Burkina Faso
Lévy Koamatierema : chorégraphe burkinabè

mardi 26 janvier 2010

Sculpture à partir de matériaux de récupération

Avec un vélo cassé, un fer à souder et surtout une imagination débordante, il peut donner forme à des amoureux, des robots aux traits humains, des masques africains, des animaux en tout genre ou encore des sculptures abstraites…

En s’approchant de ses oeuvres, on reconnaît une pédale de voiture devenue oreille, une casserole transformée en chapeau, des boulons à la place d’une bouche et beaucoup d’autres surprises.


Durant la phase de formation du festival "Rendez vous chez nous " Koanda Sahab anime un atelier pour environ dix "enfants de la rue" encadrés par le Samu Social de Ouagadougou. Avec eux, il envisage comment on peut embellir des choses qui sont jetées à terre, comment voir un genou dans un tuyau d’échappement plié, une coiffure avec des chaînes de vélos, une œuvre faite de récupérations…

Voir son quotidien autrement, inciter à rêver à chaque coin de rue, moins jeter pour mieux créer, tels sont les principes que « le roi de la poubelle » veut enseigner à ces enfants.


Pendant deux semaines, les enfants ont ramassé des détritus et ont travaillent à partir d’une carcasse de voiture, de toiles de jute, de colle, de bois, de fil de fer… Associer les enfants au ramassage des ordures, c’est une manière de les associer de A à Z au projet, de leur faire saisir cette démarche de recyclage et de les impliquer petit à petit dans un processus artistique complet.



Pour voir le travail de création mené avec les enfants, pousser la porte de l’atelier de Sahab à Tampuy où une dizaine d’enfants s’affèrera à sculpter son imaginaire.


jeudi 21 janvier 2010

Scultpture sur arbres morts


Sylvain Yerbanga et Romain Nikiema sont des sculpteurs burkinabé également formateurs au Centre National des Arts de Ouagadougou. Ils encadrent tous les deux l'atelier de sculptures sur arbres mort à Komsilga, dans le cadre du festival "Rendez vous chez nous".



Choisissant très jeunes de se consacrer à «l’extra-ordinaire», Sylvain Yerbanga et Romain Nikiema ont été formés par le célèbre sculpteur, Ky Siriki. Après avoir suivi plusieurs formations spécifiques (vernis, technique de polissage,…), ils apprennent l’art de travailler le bois de manière autodidacte, s’aidant mutuellement.



Tous deux s’intéressent au mélange des matériaux : bois, bronze, fer, granit… Chacune de leurs sculptures montrant la complémentarité des matériaux, que ce qui manque au bois peut être apporté par le bronze… La fusion de deux matières pour ne former qu’un tout, ce mélange de matières qui est la surface lisible de ce qui inspire ces deux artistes : l’interculturalité, la richesse de la différence...



Durant l’atelier de sculpture

sur arbres morts, ils encadrent une dizaine de sculpteurs traditionnels de la commune rurale de Komsilga. Cette formation vise à montrer de nouvelles possibilités de création aux stagiaires qui ont pour habitude de voir la sculpture à des fins pécuniaires. Romain et Sylvain tentent depuis le début de l'atelier de leur donner confiance en eux pour qu’ils réalisent qu’ils peuvent aussi partir de l’art, de l’émotion pour créer. Les sculpteurs découvrent de nouveaux chemins pour sculpter, de nouvelles possibilités de création et des technicités inconnues pour eux. Aussi, les matériaux utilisés pour la formation ont été achetés à des ferronniers de Komsilga pour permettre aux formés de poursuivre eux-mêmes le travail appris durant l’atelier.




A l’issue des deux semaines de formation, les créations seront exposées dans les jardins du Centre Culturel Français Georges Méliès de Ouagadougou.



Ateliers du 15 janvier au 30 janvier. Village de Komsilga, devant l’école primaire. Exposition du 10 au 17 février, jardin du CCF. Ouvert tous les jours d 10H à 20H sauf le lundi et de 10H à 21h les 12,13,14 février 2010. Gratuit

mercredi 20 janvier 2010

Marionnettes géantes : techniques de construction et de manipulation

La compagnie les Grandes Personnes de Boromo implantée au Burkina Faso propose des spectacles où des marionnettes géantes viennent donner un nouvel air aux villes les accueillant. L'imaginaire prend alors place à chaque coin de rue et l'osmose dans la ville naît de l'émerveillement des habitants, qui ensemble, suivent les géants sur un rythme endiablé.


La compagnie regroupe actuellement sur le mode associatif une trentaine de personnes parmi lesquelles figurent des corps de métier aussi divers que forgerons et sculpteurs, marionnettistes, peintres en enseigne, tailleurs, vanniers, musiciens, danseurs et comédiens.

Les marionnettes géantes de leurs parades sont fabriquées sur place à partir de matériaux locaux : banco (terre crue) de termitière, sacs de ciment de récupération, bouteilles vides, bouillie de petit mil, vannerie et paniers, calebasses, fers à béton, chambres à air découpées, pagnes, fleur de coton.
La compagnie connaît un vif succès lors de chaque tournée : Mali, Burkina, Espagne, France…
12 géants de 4 à 5 mètres de haut accompagnés de nombreux animaux paradent dans les villes ou interagissent dans des spectacles.

Aujourd’hui les Grandes Personnes de Boromo transmettent leur savoir faire à des marionnettiste burkinabès à l'occasion du festival "Rendez-vous chez nous"

Assisté de Yesouma Konaté et de Ousséni Zongo, Ibrahim Sougui Boureïma enseignera à des marionnettistes burkinabès l’art de la marionnette géante : depuis la spécificité de sa construction jusqu’à celle de sa manipulation qui change dès lors que l’on abandonne le fil.

Les marionnettes géantes sont le fruit d’un travail en plusieurs étapes qui sera enseigné lors de deux semaines d’ateliers :
- Le moulage : environ cinq jours de travail sont nécessaires pour réaliser le moule d’une tête de marionnette géante. Autour d’une structure en bois et en fer, il s’agit de travailler une boule d’argile pour la transformer en visage en procédant par étapes, de plus en plus précises. Une fois la forme donnée à la tête, les oreilles, le nez, la bouche…, sont creusés dans le visage.

- La préparation de la pâte dite « pâte bocal » : elle est préparée à base d’eau et de farine ce qui permet de ne pas utiliser de colle, matériau onéreux au Burkina. La préparation terminée, des couches successives faites de papiers de ciment et de la pâte viennent se superposer sur le moule préparé en amont. Une fois le tout sec, un trou est fait au dessus du crâne de la marionnette pour que l’on puisse démouler l’argile ayant donné forme à la tête. Cette étape demande huit jours environ.
Le visage enfin obtenu, celui-ci est recouvert de terre que l’on viendra ensuite peindre selon les traits de la marionnette, parfois des cils sont collés en plus.

- Finalement, le squelette de la marionnette reste à concevoir : l’armature du géant est conçue à l’aide de fils de fer, et lorsque la forme du corps est réalisée, le travail de couture vient finaliser le personnage. Il sera ensuite manipulé en étant accroché à la taille du manipulateur.


A l’issu de l’atelier, les marionnettes créées seront exposées au Centre Culturel Français Georges Méliès de Ouagadougou. Levez la tête, elles vous surprendront, haut perchées dans les arbres de la cour ! Il paraît même qu’elles ont circulé dans la ville en y laissant quelques traces…




Ateliers du 15 janvier au 30 janvier. Village de Boulbi dans la commune rurale de Komsilga au Sud de Ouagadougou, espace « Le Chant de l’oiseau »
Exposition du 10 au 17 février, jardin du CCF. Ouvert tous les jours de 10 à 20h sauf le lundi et de 10h à 21h les 12,13 et 14 février 2010. Gratuit

Les ateliers de formation


Au mois de Janvier, quatre ateliers de formation ont lieu en amont du festival :
- sculpture sur arbres morts
- sculpture à partir de matériaux de récupération
- construction et manipulation de marionnettes géantes
- chantier scénographique

Tous feront l'objet d'une exposition dans les différents lieux du festival du 10 au 17 février 2010

ACMUR et le festival - Présentation

L’ACMUR, Arts, Clowns, Marionnettes et Musiques Dans Nos Rues, association créée depuis 2002, est une structure porteuse de projets spécifiquement conçus pour l’espace public. Son objectif est de dynamiser le secteur du spectacle vivant, d’accompagner, de structurer, de proposer et de pérenniser des actions entreprises par les opérateurs et créateurs culturels dans les arts de la rue. 


ACMUR place au centre de ses priorités les ateliers de formation artistique et technique, la création et la diffusion pour la rue, dans une dynamique de professionnalisation et de qualité des spectacles. 
Les Grandes Personnes de Boromo et les enfants. 
Photo : P.Guilloteau

Le choix de la rue, c’est aussi celui de s’adresser à tous,sans limite et sans barrière. 

C’est s’engager pour la démocratisation et la décentralisation de l’art.

Gratuit, dans l’espace public, sur les places des villes et des villages, le spectacle vivant se rapproche enfin des burkinabé.














Grâce à une réflexion aboutie, un fort ancrage local, une exigence de qualité, ACMUR constitue une jeune structure qui a su poser des bases pour un développement des arts de la rue sur le continent africain.

Déroutes-1°escale. Photo : JP.Estournet

  •  Le festival "rendez vous chez nous"
Le Burkina Faso connaît un vivier culturel actif et dense, nombre de festivals en font la renommée. Pourtant, avant la mise de "Rendez vous chez nous", plus aucun évènement ne mettait à l’honneur les arts de la rue. 

Sous la direction artistique de Boniface Kagambega, ACMUR a mis en place depuis 2010 son festival «Rendez vous chez nous – Les villages d’Afrique accueillent les arts de la rue», un projet international, original et ambitieux qui tisse formation, création artistique et diffusion de spectacles de rue et de concerts en milieu rural et urbain. 
Le festival a acquis très vite une envergure et une notoriété internationale. 
Le succès auprès des populations locales a toujours été très grand.
Annibal et ses éléphants à Gounghin. 3° édition de RDV chez nous. 
Photo P.Guilloteau
Le Festival  se déroule chaque année en février à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Boromo, dans des villages alentours à la capitale et à l'orphelinat de Loumbila. La dernière édition a rassemblé près de 80 000 spectateurs : une foule intergénérationnelle des villes et des villages. 

Nous avons a ainsi reçu des compagnies internationales telles que Carabosse, Générik Vapeur, Annibal et ses éléphants, Les Trois Points de Suspension, Tartar(e)... 
Installation de Carabosse en 2011 Place de la Femme. Photo : JP. Estournet

Mais également des compagnies africaines qui s'engagent pour la rue : Troupe Tchébé du Togo, Agbé de Houedo du Bénin; Afrik'art réveil du Mali, Les Tréteaux du Niger, Patricia Gomis, Amta du Bénin, Arène Théâtre du Niger...

Final de Générik Vapeur avec les habitants de Ouaga. 2011. Photo : JP. Estournet

  • L'aide à la diffusion internationale
ACMUR est une structure relais pour la diffusion des artistes de rue burkinabè lors de tournées nationales et internationales : Les Grandes Personnes de Boromo (France, Burkina Faso, Guinée équatoriale de 2009,à 2012), Ahmad (France, 2011), Echassier du Burkina Faso (2010 et 2011), Kouka (Burkina Faso,France de 2010 à 2012), Kokondo Zaz et Koanda Sahab (France 2012)

  • L'organisation d'événements
Enfin, il s’agit d’une plateforme et d’un opérateur culturel de référence pour l’organisation d’évènements intégrant une programmation de spectacles de rue : organisation du volet artistique du Forum Mondial de l'eau à Ouagadougou en 2011, Cérémonie d’ouverture du SIAO 2010, Journée de l’Europe à Ouagadougou en 2011, défilés artistiques pour des entreprises privées de 2009 à 2011 (Total, Samsung, Western Union...)...

Création pour la Cérémonie d'ouverture du SIAO 2010. Photo : ACMUR
  Toutes les actions sont menées dans le but de : rassembler les forces vives des arts de la rue au Burkina Faso, structurer le secteur, former des administrateurs, artistes, artisans et constructeurs, favoriser la création et défendre les statuts, les conditions de vie et de travail des artistes, permettre la diffusion des Arts de la Rue et enfin, accompagner les artistes, les professionnels dans leurs démarches.


  • Formations/Workshops
Atelier Jeu d'acteur par Annibal et ses éléphants, février 2012.
Photo : P.Guilloteau
L’association organise depuis 2005 des ateliers de formations artistiques, administratives, techniques et de médiation, dans le cadre du Programme de formation d’ACMUR.
Le volet formation s’inscrit dans une logique de pérennisation et de consolidation du secteur.







Les connexions entre les artistes burkinabè étant nombreuses, chaque formation ne bénéficie pas seulement aux stagiaires mais à tout un réseau d’artistes.
Ces échanges sont internationaux, réunissant plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest et d'Europe.




Des exemples de workshops organisés par ACMUR : 

- Conte Itinérant [François Moïse  Bamba (Burkina Faso) et Tartar(e) (France)] 
- Jeu d'acteur [ Frédéric Fort et Thierry Lorent (Cie Annibal et ses éléphants)] 
- One man show [ Jérôme Colloud (Cie Les 3 Points de Suspension, Suisse- France)]
- Fanfare de rue [Thomas Ostermann, Pierre Flory et Sandy Michat (Africabrass-France)]
- Construction de marionnettes géantes [Les Grandes Personnes de Bormo (Burkina Faso)]
- Sculpture sur bois [Romain Nikiema, Romain Tapsoba (Burkina Faso)]
- Construction, manipulation de marionnettes à gaine et de guignol [L'illustre famille Burattini (France)]
- Manipulation de marionnettes, mise en scène des contes traditionnels [Pierre-Alain Rolle, Le Guignol à roulettes (Suisse)]
- Installations de feu [Carabosse (France)]
- Echanges artistiques (théâtre, marionnette, musique) autour de la création du spectacle Déroutes-Première escale [Evelyne Fagnen, L'etoffe des rêves, Christophe Evette (Les Grandes Personnes d'Aubervilliers) ; Les Grandes Personnes de Boromo, Alfred Dogbé (Arène Théâtre), Comédiens burkinabè, Cie Petit Vélo (France) ]
...

Fiche signalétique de l'association 


Dénomination Juridique : Association ACMUR (Arts, Clowns, Marionnettes et Musiques Dans Nos Rues) - Ouagadougou / Burkina Faso

Date d’enregistrement : 03 septembre 2008

Lieu d’enregistrement : Ouagadougou, Province du Kadiogo

Statut juridique : Association à but non lucratif, régie sous la Loi n°10/92/ADP du 15 décembre 1992, portant liberté d’association

Adresse : 09 BP 29 Ouagadougou 09. Burkina Faso

Directeur Artistique : Boniface KAGAMBEGA

Adresse électronique : rdvcheznous@gmail.com

Ressources : Un Centre de Développement des Arts de la Rue – Hubert Kagambega à Ouagadougou comportant : des ouvrages sur les arts de la rue, un espace de travail (salle de réunion, bureau), un logement pour 2 à 4 personnes (accueil d’artistes et de professionnels)

Objectifs Généraux de l’association :
Développement et structuration du champ des arts de la rue en Afrique de l’ouest
Démocratisation et décentralisation de l’art

Principales activités :
- Le festival annuel « Rendez vous chez nous - Les villages d’Afrique accueillent les Arts de la Rue ». Né en 2009, il s’agit d’un événement international et inédit sur le continent africain. Chaque année, le festival s’articule autour de workshops, de créations et d’une plateforme de diffusion en milieu urbain et rural, dans tout le Burkina Faso et avec une concentration des activités dans la province de la capitale. Les artistes programmés proviennent tant d’’Afrique que d’Europe avec un accent toujours mis sur les échanges interculturels,
Carnet de l'artiste Karine Maincent, sur la parade du festival.
Dans le cadre du projet, "Le carnet de voyage, un art de la rue". Photo : ACMUR
aide à la diffusion pour des compagnies et artistes indépendants burkinabè oeuvrant dans les arts de la rue,
- organisation de formations pour des artistes, techniciens, scénographes, organisateurs travaillant dans les arts de la rue,
aide à la création de spectacles de rue et d’installations en espace public par des artistes africains et des équipes multiculturelles,
prestation pour des Institutions ou des entreprises privées avec organisation du volet artistique d’événements, de journées, de sommets ou de rendez-vous.

Ils soutiennent ACMUR :
Ateliers Frappaz-Centre Métropolitain des Arts Urbains,
Atelier 231 - Centre National des Arts de la Rue,
Institut Français,
Institut Français du Burkina Faso,
Ambassade de France au Burkina Faso
Communauté d’Agglomération du Grand Lyon,
Mairie de Komsilga,
Mairie de Ouagadougou,
Mairie de Nanterre et le festival Parad(e)s,
Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation du Kadiogo,
Ministère de la Culture, du Tourisme et de la Francophonie.